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Assurance affinitaire, un marché prometteur ?

Assurance affinitaire, un marché prometteur ?

La Fédération des Garanties et Assurances Affinitaires (FG2A) la définit ainsi :

« Toute garantie d’assurance, d’assistance ou service accessoire en lien avec l’univers d’un produit ou service distribué par un distributeur non-assureur et qui n’est pas le motif principal d’achat du client. »

En d’autres termes, les assurances voyages, les garanties contre le vol ou la casse d’un téléphone mobile, les extensions de garantie pour les appareils électroménagers, etc.

D'après un sondage Harris Interactive réalisé pour la FG2A en 2016, 62% des Français indiquent prendre « au moins de temps en temps des assurances ou garanties » lorsqu’ils achètent un produit ou service. Un choix lié aux « risques d'avoir un problème avec ces équipements ou services dans les années qui viennent », notamment dans le domaine des nouvelles technologies.

En Europe, si 81% des Espagnols et 75% des Allemands déclarent souscrire régulièrement à des assurances affinitaires, les consommateurs français montrent encore quelques signes de méfiance, 51% d'entre eux estiment notamment ne pas être suffisamment bien informés. Pourtant, le marché hexagonal semble connaître un net développement, le leader du secteur en Europe est d’ailleurs un champion hexagonal, SPB, avec plus de 50 millions d’assurés, et un chiffre d’affaires brut de 285 millions d’euros en 2017.

Caractéristiques de ce type d'assurance

La grande caractéristique de ces assurances repose donc sur le canal de distribution, BtoBtoC, c’est-à-dire via des distributeurs spécialisés (FNAC-Darty, Boulanger, …), des opérateurs télécoms, des banques etc. Elles permettent à ces réseaux d’élargir leurs offres et de se différencier.

L’intérêt pour les clients, outre les services offerts, tient à la simplicité du processus de souscription : ils achètent une tablette par exemple, et le distributeur propose dans la foulée une offre d’assurance. Un modèle de vente efficace.

Dans ce cadre, le e-commerce participe grandement à l’essor de l’assurance affinitaire en permettant une souscription immédiate et simultanée à l’achat du bien et du service en quelques clics.

L’assurance affinitaire peut également s’appuyer sur d’autres relais de croissance :

  • L’assurance à la demande ou à l’usage : grâce au digital, des objets du quotidien peuvent être assurés au moment de leur utilisation (un appareil photo par exemple lors du départ en vacances, …).
  • L’assurance temporaire ultra-personnalisée : l’idée consiste à souscrire une assurance contre un besoin spécifique, l’annulation d’un vol d’avion par exemple.
  • L’assurance communautaire : un petit groupe de personnes qui partage un besoin d’assurance sur un bien ou un service peut se réunir pour constituer un pot commun destiné à couvrir les dommages.

 

L’assurance affinitaire est également concernée par la loi Hamon qui vise à protéger les consommateurs contre la souscription d’une multi-assurance si le risque est déjà couvert. En d’autres termes, de les empêcher de payer deux fois pour une même garantie. Ce qui arrive parfois avec les assurances affinitaires couvertes par les cartes bancaires.

Le marché semble donc prometteur. Pour preuve, la SFAM, société française de courtage d’assurance spécialisée dans la couverture des smartphones et autres produits tech, a acquis 11% du capital de Fnac-Darty au mois de février dernier.

Chez Crédit Agricole Assurances, si certaines offres sont encore à l'étude, le groupe assure le programme de fidélité de Castorama, leader européen du secteur de l’amélioration de l’habitat. Vendu en inclusion de la carte Castorama, ce programme de fidélité couvre le client pour la prolongation garantie constructeur, la garantie achats, l’erreur de coupe, la casse ou le vol.

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