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Les dépenses de santé par habitant augmenteront au rythme de 2,7% en moyenne par an

Selon les prévisions de l’OCDE, les dépenses de santé vont progresser plus rapidement que l’économie dans les prochaines années. L’OCDE y voit des raisons structurelles, mais mentionne également des pistes pour en atténuer le coût.

Les dépenses de santé par habitant augmenteront au rythme de 2,7% en moyenne par an

Dans son dernier rapport, l’OCDE estime que les dépenses de santé par habitant augmenteront au rythme de 2,7% en moyenne par an. De ce fait, leur part dans le PIB de la zone OCDE devrait passer de 8,8% en 2018 à 10,2% d’ici 2030. Certains pays atteignent déjà ce seuil, comme les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et le Japon.   

Des causes bien identifiées

Le taux d’obésité continue de grimper. 56% des adultes sont ainsi obèses ou en surpoids dans les pays de l’OCDE, et près d’un tiers des enfants entre 5 et 9 ans sont en surpoids.

Si le taux de tabagisme recule, 18% des adultes fument encore quotidiennement. Quant à la consommation d’alcool pur par personne elle avoisine les 9 litres par an, soit près de 100 bouteilles de vin.

Plus insidieuse, la pollution de l‘air tue en moyenne 40 personnes par an pour 100.000 habitants, mais 140 en Chine et en Inde.

Enfin, il y a la question de l’« antibiorésistance » : quelques 2.4 millions de personnes en Europe, en Amérique du Nord et en Australie pourraient perdre la vie à cause des infections à « superbactéries » au cours des 30 prochaines années. L’OCDE attire l’attention sur l’importance d’agir pour enrayer cette tendance à la résistance aux antibiotiques. L'OCDE estime que trois décès sur quatre dus à ces infections pourraient être évités à l’aide de mesures simples, telles que des incitations à se laver les mains et un emploi plus raisonné des antibiotiques.

Trouver des voies d’économie

L’OCDE recommande aux pouvoirs publics d’orienter les ressources là où elles génèrent le plus d’impact.  

En voici quelques pistes :

  • Le recours aux génériques doit être encouragé. Ces derniers ne représentent dans l’OCDE que la moitié des volumes vendus en pharmacie, avec des écarts du simple au triple selon les pays.
  • Certaines taches pourraient être transférées du médecin vers d’autres professionnels, comme les infirmiers, afin de baisser les coûts et de dégager des gains d’efficience.
  • Il reste par ailleurs, des progrès à faire dans la sécurité des patients. Ainsi, près d’une personne hospitalisée sur vingt a contracté une infection nosocomiale ces dernières années. Des mesures de prévention ciblées doivent permettre de réduire ce genre de risques, considérés comme évitables.
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